Définition « light » d’un business model
Une fois le projet de création d’entreprise finalisé, place à la rédaction du business model !
Le business model d’une entreprise nous donne les détails de sa future activité économique et en particulier,
- les axes d’orientation du secteur commercial : secteur de marché, gestion de la concurrence, produits ou services commercialisés, clients cibles, méthodologie de vente, etc.,
- le fonctionnement de l’entreprise d’une façon générale : organisation et obligations internes (achats, production, compétences et savoir-faire, répartition des responsabilités, respect des normes légales, etc.),
- le management de l’entreprise : prix et marges associées, coût de revient des produits ou des services
Le business model détermine clairement si l’entreprise est en capacité de générer de la valeur ajoutée et auprès de qui et à quel prix elle va la commercialiser.
La transformation de l’archétype du business model !
Le business model (modèle économique) « classique » vise à optimiser l’organisation d’une entreprise pour qu’elle soit rentable, se développe et pérennise son activité. Jusqu’à l’avènement du digital dans une très forte proportion dans les entreprises, l’archétype (paradigme) du business model était « l’expérience-produit ».
L’étude des business model des « fashion digital leaders » (Fabernovel) fait apparaitre six profils qui entraînent cette transformation et génèrent un nouvel archétype, synonyme de succès dans les start-up : « l’expérience-client »,
- étudier les profils des clients pour leur proposer (vendre) des produits « personnalisés »,
- développer une communauté de clients via les réseaux sociaux et fidéliser cette (nouvelle) clientèle,
- exploiter les données clients dans le détail et ajuster l’offre et la distribution en temps réel (ou presque),
- construire le développement de l’entreprise sur une organisation flexible, qui se développe à moindre coût et sans limite en s’appuyant des aides extérieures et sur les échanges clients,
- identifier des partenaires pour améliorer et approfondir la stratégie digitale,
- développer une offre extrêmement précise et claire en cherchant à ce qu’elle devienne une référence dans son domaine.
Le digital comme soutien aux entreprises innovantes !
En France, les TPE et les PME sont les entreprises qui, par manque de moyens ne peuvent pas, contrairement aux grosses entreprises, effectuer une transformation digitale en interne. Le « consultant marketing » se voit attribuer un marché important puisque, sur environ 3 millions d’entreprises (TPE/PME), il n’y en a qu’une sur huit qui commercialise ses services ou ses produits sur internet (outil numérique) alors que 7 personnes sur 10 (en France) commandent et paient leurs achats en ligne.
Le business model d’origine doit donc évoluer et toutes ces entreprises bénéficier des nouvelles opportunités générées par le digital, ce dernier contribuant au soutien des entreprises innovantes. Une entreprise de moyenne ou de petite taille qui refuse la transformation et pense pouvoir se passer du digital tout en continuant à prospérer ou simplement à exister n’aura pas raison très longtemps. A court ou moyen terme, les retombées seront négatives, c’est une leçon qui doit servir pour les entreprises d’une façon globale.
Même le freelance a besoin de l’apport du digital pour se donner toutes les chances de développer son entreprise. Au démarrage de son activité, il peut déjà choisir une banque digitale (une néobanque comme Qonto par exemple), mettre en ligne un site internet pour permettre aux clients d’interagir avec l’entreprise et utiliser des infrastructures peu coûteuses, totalement adaptées aux besoins de son entreprise.
C’est ainsi que le cloud computing joue un rôle essentiel dans beaucoup d’organisation de TPE et PME.
Le cloud computing : puissance de calcul et stockage sans limites !
Le business model qui a pour objectif les méthodes à appliquer pour que l’entreprise gagne de l’argent doit maintenant intégrer ces technologies digitales. Outre le gros avantage d’être économique en limitant les coûts, le cloud computing (informatique en nuage) génère un gain de temps énorme, permettant à l’entreprise de développer son cœur de métier plutôt que de dépenser environ 50% de son budget entre l’achat de logiciels et du matériel adapté ainsi que les coûts de maintenance.
Le cloud computing fournit la puissance de calcul et des moyens de stockage gérés à distance. Le smartphone, l’ordinateur, la tablette et éventuellement les objets connectés, se connectent aux serveurs externes à l’entreprise par une liaison internet totalement sécurisée. Ils deviennent alors des points d’entrée et de sortie pour exploiter les applications et transmettre ou consulter, à distance, les données sauvegardées sur ces serveurs.
Deux technologies se côtoient alors :
- le Software as a Service (SaaS) : applications installées sur des serveurs distants au service des entreprises : gestion des finances, facturation, gestion des ventes, relations clients (logiciels CRM), ressources humaines, etc.,
- l’Infrastructure as a Service (IaaS) : serveurs de stockage ayant une capacité adaptée aux besoins de l’entreprise.
Le besoin de « digitalisation » des processus de l’entreprise doit être le point-clé du business model. L’entreprise, quelle que soit sa taille, le nombre d’associés ou d’actionnaires qui la compose, son statut juridique (EURL, SASU, SARL, SAS), et même les entreprises de plus grande envergure (SA), doit se servir du digital, pour une utilisation interne (logiciel de comptabilité, banque digitale, carte bancaire virtuelle, etc.) mais aussi vers ses clients (social selling).
Le digital via un chatbot ou un e-commerce sont des exemples représentatif de la relation homme-machine et de l’importance du digital dans une entreprise.