Si on vous montre une photo d’une ville française sous un magnifique ciel bleu, le seul moyen de voir la différence entre l’hiver et l’été serait d’apercevoir un bonnet ou des bras découverts. Alors le soleil serait-il lunatique pour nous obliger, l’hiver, à nous emmitoufler sous des tonnes de tissus ?

Notre terre se ballade à la vitesse de 107 000 Km/h autour du soleil en suivant une orbite elliptique. Donc, au cours de son orbite, la Terre se trouve au plus près du soleil (périhélie) en janvier et au plus loin (aphélie) en juillet. Ce n’est donc pas la distance entre la terre et le soleil qui détermine les saisons.

Les astronomes ont défini quatre positions qui correspondent aux changements de saisons, l’équinoxe de printemps (21 mars), le solstice d’été (21 juin), l’équinoxe d’automne (21 septembre) et le solstice d’hiver (21 décembre). Les solstices correspondent pour l’été à la journée la plus longue et pour celui d’hiver à la plus courte de l’année. Les équinoxes sont les deux jours où la période du jour est la même que la nuit.

La différence d’éclairement suivant les saisons est une conséquence direct de l’inclinaison de la terre. En effet, l’axe de rotation de la terre est incliné d’environ 23 degrés par rapport au plan de l’écliptique qui est le plan de l’orbite de la terre par rapport au soleil. L’équateur n’est donc pas dans « l’alignement » du soleil. Comme l’axe de rotation est toujours parallèle lors du trajet, la face que la terre offre au soleil est différente suivant les saisons. Ainsi en été l’arc que décrit le soleil dans notre ciel est beaucoup plus important (le soleil monte plus haut dans le ciel), le trajet est donc plus long et le jour dure plus longtemps.

Alors, s’il fait plus chaud en été, c’est avant tout parce que les rayons qui nous arrivent du soleil sont presque perpendiculaires par rapport à la terre. Donc, la quantité d’énergie que nous recevons est beaucoup plus importante puisqu’elle est répartie sur une surface plus petite.